Un outil pour la vie
Anapana est une technique de méditation simple. Les enfants apprennent à observer la respiration naturelle et normale, telle qu’elle entre et sort des narines. Elle les aide à calmer leur esprit et à mieux se concentrer. En plus de les aider à calmer leur esprit, la méditation Anapana les aide à mieux se comprendre eux-mêmes et à comprendre le fonctionnement de leur esprit. Elle leur permet d’acquérir la maîtrise de leurs impulsions et de leurs comportements. Ils développent une force intérieure qui les aide à agir de manière juste et adéquate plutôt que de manière néfaste. La méditation Anapana est un outil pouvant être utilisé pour faire face à l’agitation, aux peurs, à l’anxiété et aux pressions de l’enfance et de l’adolescence. Il est bien d'apprendre cette technique lorsqu'on est encore jeune afin d'en découvrir tôt l'existence et peut-être désirer l'approfondir une fois arrivé à l'âge adulte.
La pratique de la méditation Anapana peut être source de nombreux bienfaits car elle permet entre autres :
Récit : Le jeune prince et la méditation
Cette technique de méditation a été découverte par le Bouddha, né Prince Siddhartha il y a près de 2 500 ans au Népal, un pays magnifique et paisible niché dans les Himalayas. Parce que de nombreuses personnes sages et saintes avaient déjà vécu et médité dans cette région dans le passé, les vibrations y étaient bonnes et propices à la méditation.
Tous les êtres humains réellement exceptionnels montrent des signes de leur splendeur à un très jeune âge, et ce fut le cas également de ce garçon. À l’âge de cinq ou sept ans, il apprit une technique de concentration et de maîtrise de son esprit. Voici comment cela est arrivé :
Chaque année, son père, le roi, avait l’habitude de se rendre à un festival. Lors de ce festival, il y avait un spectacle où il labourait lui-même un champ et tout naturellement, les gens s’y rendaient pour le regarder. Le jeune prince s’y rendait également avec sa nourrice. Il s’y amusait beaucoup, mais au bout d’un certain temps, il perdit tout intérêt et tomba de sommeil. Sa nourrice l’allongea sous un arbre pour qu’il se repose et après qu’il s’endormit, elle le laissa pour profiter de la fête. À son réveil, le prince se rendit compte qu’il était seul. N’ayant aucune envie de retourner au festival, il décida de s’asseoir, de croiser les jambes et de fermer les yeux. Et c’est ainsi qu’il commença à sentir sa respiration naturelle entrer et sortir de ses narines. Son esprit devint peu à peu très concentré, calme, empli de paix et de tranquillité. Quelle expérience merveilleuse pour un enfant de cinq ou sept ans !
Quelques années plus tard, l’enfant avait grandi et à l’âge de vingt-neuf ans, il décida de quitter le palais royal, désireux de savoir pourquoi il y avait tant de malheur en ce monde, quelle en était la cause et s’il existait un moyen de s’extirper de ce malheur. Durant six ans, il voyagea en quête de vérité, pratiquant différentes techniques et travaillant de différentes manières pour trouver la voie qui lui permettrait de sortir de la souffrance. Puis, un soir, alors qu’il était assis sous un arbre (un arbre de la Bodhi), le souvenir de l’expérience de méditation qu’il avait vécue étant enfant lui revint et il se dit : « quand j’ai commencé à observer ma respiration à ce moment-là, j’ai ressenti une grande paix et j’étais si concentré. Pourquoi ne pas essayer de nouveau ? ». Et c’est ce qu’il fit. Et ce fut la méditation Anapana, et le premier pas qu’il fit sur le chemin vers la paix et la joie véritables.
« J'ai une nouvelle compréhension de comment la vie peut être belle... C'est un merveilleux endroit qui m'a rendu très heureux. »
« J'ai appris très rapidement à me concentrer et à ne plus m'énerver. Cela devrait vraiment m'aider dans ma vie quotidienne et à l'école. Globalement, ça a été pour moi une expérience où j'ai beaucoup appris. »
« J'ai acquis la faculté de me détendre et de calmer mon esprit. J'ai beaucoup appris ! Merci ! ! ! Anapana, c'est super et ce cours m'a vraiment beaucoup plu. »
« J'ai le sentiment d'avoir fait progresser ma concentration et cela m'aidera plus tard dans la vie. J'ai vraiment beaucoup aimé ce cours de méditation d'un jour et je le recommande à tous pour qu'ils retirent les mêmes bénéfices de cette technique. »
« Ce qui m'a plu, c'est de me sentir détendu et calme pour une fois, et d'apprendre à méditer. La nourriture était vraiment bonne et les pauses arrivaient au bon moment pour mieux se concentrer pendant les méditations. »
« J'ai l'impression d'avoir appris à mieux me contrôler et ça a été une bonne expérience. L'atmosphère était également très bonne. Et on s'est bien amusé. »
« J'ai l'impression que tout s'est éclairci dans mon esprit et je me sens calme. »
« Ma fille a elle aussi eu une réflexion par rapport à ses propres colères et elle m'a dit maman, pourquoi moi je ne ferais pas comme toi, et pourquoi est-ce que je ne pourrais pas avoir aussi un cours ? Et donc j'ai dit pourquoi pas, et elle est venue participer à ce cours, alors pleine d'espoir de pouvoir maîtriser ses colères. »
« C'est une autre façon de voir le monde, mais c'est abordé de manière très douce, avec une discipline qui leur permet de maîtriser leur vie. Ça leur apporte déjà une vision d'une vie qui peut se passer autrement, une vision d'une vie qui peut être plus calme. »
« Elle va avoir la chance à dix ans, quand elle va rencontrer des soucis, ces petits soucis, de se dire à un moment « oh, attends, et si j'observais ma respiration, qu'est-ce qu'il se passe à l'intérieur ? ». Au lieu de rejeter la faute sur l'extérieur, de se dire « qu'est-ce que je vis ? ». Et je trouve que le faire à partir de dix ans, c'est quand même une grande chance. »
« Après le premier cours, ça a été flagrant parce que Inès était très colérique. Ça l'a beaucoup canalisé. Et puis après, la nature reprend le dessus quand il y a des problématiques comme ça à dépasser.Et pourtant, sur le long terme, elle a voulu quand même revenir à chaque fois avec enthousiasme parce que pour elle, c'est selon ses termes, une bouée de secours quand elle est en difficulté. Principalement à l'école, quand il y a une feuille ou il y a un peu de panique. Elle me dit qu'elle pratique Anapana deux minutes avant son exercice. »